Les conséquences du harcèlement scolaire sur l’anxiété des jeunes

Le harcèlement scolaire touche un élève sur cinq en 2023. Il présente des conséquences sur l’anxiété et la santé mentale des jeunes. Les troubles anxieux persistants soulignent l’urgence d’une prévention et d’un suivi psychologique adaptés.

Harcèlement scolaire : quelles conséquences pour les jeunes ?

En 2023, un élève sur cinq affirme avoir été victime de violences répétées. Il peut entraîner des répercussions dévastatrices sur leur bien-être mental. Face à cette problématique, le gouvernement a mis en place des mesures vigoureuses pour prévenir et traiter le harcèlement scolaire pour la rentrée 2023-2024. Elles favorisent la sensibilisation dans les écoles et la mise en place de protocoles de signalement. Malgré ces initiatives, les victimes de harcèlement peuvent développer des troubles anxieux profonds.

Les conséquences du harcèlement scolaire présentes :

• une anxiété sociale,
• une dépression,
• des traumatismes post-harcèlement,
• des difficultés de concentration,
• des symptômes physiques (maux de tête, vomissements)
• des troubles du sommeil,
• une agressivité,
• un repli sur soi.

Les mesures établies pour la rentrée de 2023 visent à favoriser un environnement éducatif sécurisé et bienveillant. Les mesures de prévention s’étendent hors de l’établissement scolaire, car la grande majorité des jeunes possèdent un téléphone portable et sont connectés aux réseaux sociaux.

Le lien établit entre le harcèlement scolaire et l’anxiété

Le harcèlement scolaire peut engendrer des troubles anxieux généralisés chez les victimes. La pression constante et les intimidations subies à l’école peuvent donner lieu à une anxiété qui persiste au-delà du cadre scolaire. Les enfants harcelés développent souvent une angoisse généralisée et rencontrent des difficultés face à certaines situations sociales. Ils peuvent manquer de confiance en eux et développer une peur obsessionnelle des critiques.

Le harcèlement scolaire peut quelquefois entraîner un trouble anxieux généralisé (TAG) qui se manifeste par une inquiétude excessive et des difficultés à contrôler les pensées anxieuses ou négatives. Les victimes peuvent également éprouver des troubles du sommeil, une fatigue constante et des difficultés de concentration. Ces manifestations d’anxiété généralisée peuvent profondément affecter le bien-être émotionnel des enfants harcelés jusqu’à l’âge adulte.

L’anxiété sociale suite au harcèlement scolaire

Les séquelles au harcèlement scolaire peuvent s’exprimer chez l’enfant sous la forme d’anxiété sociale. Elle peut se manifester à l’âge adulte lorsque celui-ci gagne en autonomie. Cette forme d’anxiété provient d’une accumulation de situations de harcèlement vécues par l’enfant tout au long de sa scolarité.

Ces troubles anxieux peuvent se traduire par un manque de confiance en soi, une appréhension face aux interactions sociales et une crainte marquée du jugement des autres, jusqu’à s’isoler volontairement. Ces séquelles peuvent évoluer vers des troubles plus graves tels que l’agoraphobie ou des crises d’angoisse. L’individu peut également développer une propension à la solitude ou, à l’inverse, maintenir des relations toxiques par peur de l’isolement. En dernier lieu, l’anxiété sociale pousse souvent à l’autodépréciation et une subordination aux attentes d’autrui, au détriment de ses propres aspirations.

Le harcèlement scolaire peut provoquer des séquelles et développer des troubles anxieux chez l’enfant. Ce type de trouble peut également être identifié à l’âge adulte. Il est donc important de prendre en charge le harcèlement scolaire de façon rapide et d’établir un suivi psychologique pour les victimes.

Article rédigé par Camille V.