Autres troubles anxieux • Troubles schizophréniques • Troubles de la personnalité prémorbides • Troubles physiques ou médicaux
Autres troubles anxieux
Les agoraphobes sont souvent rassurés par la présence d’un tiers, qui a valeur d’objet contraphobique, alors que les sujets souffrant de phobie sociale sont souvent gênés par cette présence.
Les agoraphobes ont besoin d’être accompagnés pour éviter la survenue de crises d’angoisse tandis que les phobiques sociaux évitent d’être accompagnés, de peur d’être observés ou jugés, même par leurs proches.
Troubles schizophréniques
Le retrait social est une manifestation fréquente de la schizophrénie, soit du fait d’une symptomatologie déficitaire marquée, soit par une conduite d’évitement sous-tendue par un processus délirant.
Ce sont les symptômes associés caractéristiques de la schizophrénie qui permettront de faire le diagnostic.
Les implications thérapeutiques étant radicalement différentes, la distinction diagnostique est primordiale.
Troubles de la personnalité prémorbides
Le retrait social peut également correspondre à des symptômes de trouble de la personnalité dit prémorbide comme la personnalité schizoïde qui se caractérise par un repli progressif et important associé à des préoccupations particulières et contrastant avec le fonctionnement antérieur.
Ces symptômes apparaissent dans l’adolescence. Bien que le sujet ne se plaigne généralement de rien, ce type de symptôme doit alerter l’entourage à qui on recommande d’inciter le patient (qui en voit rarement l’utilité) à consulter un spécialiste car il existe un risque non négligeable d’évolution vers un trouble schizophrénique.
Troubles physiques ou médicaux
Certaines affections médicales peuvent être à l’origine de symptômes gênants en public comme les tremblements de la maladie de Parkinson, d’autres troubles neurologiques, une cicatrice ou lésion dermatologique sur le visage…
De nombreux patients présentant un bégaiement souffrent d’anxiété sociale excessive avec une interaction négative entre les deux problèmes. La prise en charge de l’anxiété sociale a souvent un effet bénéfique sur le bégaiement.